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Frédéric Lo

article tiré de universalmusic.fr

Frédéric Lo est un jeune artiste né à Rodez le 23 août 1964, pendant les vacances. Il grandit à Nogent et aime se promener le long de la Marne, la mélodie de "Fool to Cry" des Rolling Stones nichée au creux de l'oreille et des rêves plein la tête.
Nous sommes en 1976, et Frédéric effectue ses premiers pas dans l'univers de la musique, à travers une formation classique et rigoureuse, étudiant solfège et technique d'écriture. L'année suivante, les punks posent et imposent les bases du rock'n'roll régénéré et survitaminé. Frédéric Lo écoute en boucle les arpèges torturés de The Cure, un drôle de « Remède », répond présent à l'appel du Clash période London Calling, prend modèle sur Elvis Costello et se laisse enchanter par les psychokillers racés de Talking Heads. Parallèlement, il s'adonne avec délection aux hymnes pervers, électriques et métalliques d'un rock animalier engagé par Lou Reed, le grand annonciateur de l'explosion punk.
Le jeune homme branche sa guitare sur les lignes à haute tension tracées par ses maîtres et fonde ses premiers groupes de rock dès 1978. C'est l'heure de combos adolescents aux destins éphémères : The Swimmers, Bob Morane et les Ombres Jaunes, Scar Veldt, quand il ne s'invente pas un double schizoïde répondant au doux nom de Candy Man.
Les choses sérieuses commencent en 1984 avec Eleonora, groupe au personnel fluctuant dont le claviériste finira en asile psychiatrique. Présent sur les compilations Contresens des Inrockuptibles et Usine Ephèmère, Eleonora enregistre deux albums et effectue de nombreuses premières parties : Etienne Daho, Les Innocents, Les Négresses Vertes, Stewart Copeland & Stanley Clarke, etc. Apprentissage d'un son et d'un idiome, tissage d'un état d'esprit, ce parcours initiatique dans les méandres du rock français est à la fois synonyme de plaisir et de désillusion.


Aujourd'hui, Frédéric Lo nous livre La Marne bleue, premier album fort et poignant, traduisant la complexité des sentiments en les exprimant au paroxysme de la simplicité. Inspiré par les grands auteurs-compositeurs de la chanson française (Brel, Brassens, Polnareff), Frédéric Lo chante l'amour, la solitude, l'absence, le silence, enrobe ses songes de violons pluvieux et nous emmène faire un tour sur le manège étourdissant de son univers microcosmique. Souvent grave, le ton est fervent, la voix personnelle et troublante. A déguster sans modération, tout simplement.